La plateforme « épigénomique et recherche translationnelle » de l’IPS2 (EPITRANS) est une infrastructure scientifique collective (ISC) de l’INRAE, labellisée IBISA et certifiée Iso9001. Elle a pour mission de développer et de mettre à disposition de la communauté scientifique des outils de génétique haut-débit chez les espèces cultivées et propose d’identifier les gènes et les régulations épigénomiques contrôlant des caractères d’intérêts agronomiques. Elle est l’une des quatre plateformes (En savoir plus ?) que pilote l’IPS2.
Les progrès récents dans les approches microfluidiques ont permis ces dernières années le développement du RNA-seq ou de l’ATACseq en cellules uniques (scRNA-seq ; scATACseq). Ces approches offrent l'opportunité unique d'étudier les changements transcriptionnels à l'échelle de la cellule. Dans le cadre du développement de ces approches génomiques, notre plateforme avait la nécessité de s’équiper d’un trieur de cellules pour noyaux et protoplastes, permettant un tri préservant l’intégrité d’échantillons fragiles, d’éviter leur contamination et de minimiser l’impact des tampons de tri sur les cellules d’intérêts.
Acheté conjointement avec la plateforme de transcriptomique (IPS2 / POPS) et à l’aide de financements INRAE, du Labex « Saclay Plant Science » (SPS), de l’Université d’Evry Val d’Essonne (UEVE) et d’IBISA, le trieur MACSQuant Tyto de Miltenyi Biotec est le seul cytomètre trieur à proposer un système simple d’utilisation répondant à nos exigences. Il fonctionne en circuit stérile et utilise des cartouches facilement transportables. Cela permet aux utilisateurs de venir avec une cartouche dans laquelle ils auront préalablement injecté leurs échantillons, de réaliser leur tri, et de repartir avec, dans leur cartouche, d’un côté les cellules triées dans le tampon choisi par l’utilisateur, et de l’autre le reste des populations, et le tout dans un environnement stérile. L’utilisation de cartouches offre la possibilité de travailler sur des cellules particulièrement sensibles à l’environnement. Les tris sur le MACSQuant Tyto sont réalisés à très basse pression (environ 3PSI), assurant une meilleure viabilité post-tri et préservant la fonctionnalité des cellules et noyaux triés. Ceci permet d’obtenir des analyses génomiques plus performantes, avec une meilleure représentativité des échantillons de départ. Enfin, compact et sans fluidique, l’instrument permet un gain de place et est complétement automatisé pour une prise en main rapide par les utilisateurs.
Enfin, en janvier 2020 et mars 2023, EPITRANS publiait ses premiers FOCUS PLATEFORME… Redécouvrez- les !
Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI
IPS2 / EPITRANS. La plateforme EPIgénomique et recherche TRANSlationnelle (EPITRANS), Infrastructure Scientifique Collective (ISC) de l'INRAE, a pour missions de valoriser la recherche fondamentale en transformant les idées en produits et de faire le lien entre le chercheur et le secteur économique. Elle s'intéresse aux allèles et épi-allèles qui améliorent la performance des plantes dans un environnement de plus en plus contraint et plus particulièrement chez les espèces d'intérêt agronomique. Son activité consiste à développer et à mettre à disposition de la communauté scientifique des outils de génétique haut-débit, forward et reverse, chez les végétaux, notamment lorsque les études traditionnelles de génétiques ne peuvent s'appliquer (transformation génétique). Cinq outils sont ainsi proposés : le clonage positionnel par NGS, le TILLING (« targeted Induced Local Lesion IN Genome ») et l'ECO-TILLING, l'Epigénomique et le CRISPR. Le premier permet de cloner des gènes d'intérêts agronomiques pour ensuite étudier leur(s) fonction(s) par TILLING, par recherche de modifications épigénomiques, ou encore par édition du génome via le système CRISPR (selon les espèces). Le TILLING s'appuie sur la production de larges collections (<5000 lignées) de plantes mutées ou de collections de germoplasmes (ECOTILLING) combinée à une identification rapide et systématique des mutations dans les séquences cibles. Ces allèles, non génétiquement modifiés, sont proposés aux sélectionneurs pour améliorer leurs lignées élites en leur offrant une alternative aux collections limitées de germoplasmes. C'est pourquoi, la plateforme a des liens étroits et durables avec le secteur industriel dans différents domaines d'applications (Limagrain, Gautier Semence, Rijk Zwaan, Symrise). EPITRANS est leader en Europe dans le domaine de la recherche translationnelle de par la richesse de ses collections de mutants (260 000 lignées) et par la diversité des espèces cultivées disponibles (13 au total). La plateforme est labellisée par le GIS-IBISA (Infrastructures en Biologie Santé et Agronomie) et est certifiée Iso9001.
A propos de l’IPS2. L’Institute of Plant Sciences Paris-Saclay ou IPS2 a pour mission de comprendre les mécanismes génétiques et moléculaires qui contrôlent la croissance de la plante et leurs régulations par les signaux endogènes et exogènes d’origine biotique (symbiotiques et pathogènes) et abiotique, notamment en relation avec le changement climatique. L’analyse de ces mécanismes est effectuée de manière intégrée à l’échelle de la cellule, de l’organe jusqu’à la plante entière. L’IPS2 applique une approche multidisciplinaire en combinant la génomique/epigénomique, la biologie cellulaire, la bio-informatique, la biochimie, la génétique, et la physiologie, développe des outils de modélisation indispensables pour une biologie prédictive, et facilite la recherche translationnelle des espèces modèles aux espèces cultivées.
L'école d'été aura lieu du 24 juin au 5 juillet 2024. Le programme propose un enseignement de base et des enseignements approfondis en méthodologie et applications pour répondre aux besoins des professionnels de la santé, décideurs, médecins, chercheurs.
Dans une étude parue dans Journal of Antimicrobial Chemotherapy, les chercheurs de l’équipe RESIST de l’UMR-S 1184 (INSERM/UPSaclay/CEA et CHU de Bicêtre, Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, AP-HP, Le Kremlin-Bicêtre) ont étudié les mécanismes moléculaires sous-jacents à la résistance aux carbapénèmes dans un isolat de P. aeruginosa extrêmement résistant aux antibiotiques isolé à partir d'une hémoculture d'un nouveau-né hospitalisé à l'unité de soins intensifs néonatals (USIN) du Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd (Casablanca, Maroc).
La résistance de P. aeruginosa aux carbapénèmes, due notamment à l’acquisition de gènes codant pour des carbapénèmases augmente de manière inquiétante. Parmi les carbapénémases acquises chez P. aeruginosa, les Metallo-β-lactamase (MBL) de type VIM et IMP sont les plus courantes dans le monde, les types VIM étant plus fréquemment rencontrés en Europe et les types IMP en Asie du Sud-Est. Toutes deux confèrent une résistance à toutes les β-lactamines à l'exception des monobactames. La caractérisation par une analyse du génome complet de cette souche a révélé une co-expression de 2 gènes MBL : l’un chromosomique blaNDM-1 et l’autre plasmidique blaVIM-2. Cette étude suggère que des isolats doubles producteurs de MBL pourraient déjà être apparus dans les hôpitaux marocains dès 2019.
L'isolement d'isolats de P. aeruginosa exprimant plusieurs carbapénémases dans une USIN est très préoccupant en raison de la réduction des options de traitement qui pourraient s'appuyer sur la colistine, mais non recommandée chez les nouveau-nés, et sur l'apramycine, non encore approuvée pour le traitement humain. Les inquiétudes ont été encore accrues en raison de la résistance de notre isolat au céfidérocol, un nouvel antibiotique de dernier recours recommandé pour traiter les infections causées par des bactéries à Gram négatif.
Légende Figure : (a) Carte circulaire du plasmide pNO82J1 de 465 638 pb. (b) Contexte génétique proche du gène blaVIM-2.
BRCA2, un gène de prédisposition aux cancers du sein et de l’ovaire joue un rôle majeur dans la réparation des cassures double-brin de l’ADN par recombinaison homologue, que ce soit dans les cellules somatiques ou pendant la méiose. BRCA2 interagit avec les recombinases RAD51 et DMC1 et facilite leur chargement aux sites des cassures double brin. BRCA2 interagit avec les recombinases via des motifs FxxA et FxPP (appelés motifs A et P, respectivement).
Dans une étude publiée récemment dans Nucleic Acids Research, les scientifiques de l’équipe INTGEN de l’I2BC (UPSaclay/CEA/CNRS, Gif-sur-Yvette) et de la ligne PROXIMA-1 du synchrotron SOLEIL ont résolu la structure cristalline du complexe entre un fragment de BRCA2 contenant le motif P (PhePP) et la protéine DMC1. Ils ont montré que les motifs A et P se lient à des sites distincts sur le domaine ATPase des recombinases. Le motif P interagit avec un site accessible dans les octamères de DMC1 et les filaments nucléoprotéiques formés par DMC1 chargé sur l’ADN. De plus, en collaboration avec des scientifiques de l’unité Intégrité du Génome et Cancers (UMR 9019 CNRS/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif), ils ont montré que cette interaction implique également le protomère adjacent et augmente ainsi la stabilité des filaments nucléoprotéiques.
Ces résultats contribuent à expliquer pourquoi la région codée par les exons 12 à 14 du gène BRCA2 (le motif PhePP étant codé par l’exon 14) joue un rôle uniquement lors de la recombinaison homologue méiotique chez la souris (travaux des équipes de A. Zelensky et W. Baarends, Erasmus Medical Center, Rotterdam, Pays-Bas).
Le prochain colloque du DIM1Health aura lieu au Muséum national d’Histoire naturelle (Paris) les 26 et 27 septembre 2024. Il portera sur le thème « Habiter un planète empoisonnée ».
A travers la thématique des poisons et plus généralement de l'empoisonnement, ce colloque pluridisciplinaire souhaite offrir un nouveau regard et de nouvelles perspectives à l'approche One Health. Tout comme les humains, l'environnement, les plantes et les animaux sont susceptibles de produire et/ou de libérer des toxines, comme d'être empoisonnés. Aujourd'hui, dans le cadre des changements globaux et des émergences de toxicité, l'un des enjeux est de vivre avec le poison et non de l'éviter, ce qui paraît, dans de nombreux champs, notamment des pollutions environnementales, impossible, et pour le moins socialement situé.
De la justice environnementale à la toxicologie des poisons, en passant par les tentatives de remédiations des pollutions ou à la genèse même d’un poison, ce colloque intéresse et cherchera à faire dialoguer un large champ de disciplines, depuis les approches en sciences humains et sociales aux travaux en toxicologie, infectiologie ou en santé environnementale.
Après une conférence d’ouverture par Serge Morand (CNRS, OHHLEP), quatre sessions (1- Dialectique du Pharmakon ; 2- Morsures, Venins et Empoisonnements ; 3- Empoisonner l’environnement ; 4- Détoxifier la nature) seront suivies par une table-ronde.
Les contrats d'interface sont destinés à des médecins, pharmaciens ou odontologistes hospitaliers pour leur permettre de se consacrer à la recherche dans les structures mixtes de recherche de l'Inserm. Les candidats sont issus d'établissements de santé du service public hospitalier ayant une mission d'enseignement et de recherche, centres hospitaliers universitaires (CHU) ou centres régionaux de lutte contre le cancer (CRLC). Afin de compenser le temps de travail consacré à la recherche par le bénéficiaire du contrat, l’Inserm verse à l’établissement hospitalier une indemnité forfaitaire correspondant à 5 demi-journées de vacations et fixée à 40 000 €.
Date limite de candidature : lundi 24 juin 2024 - 17h00
L'objectif est de solliciter la contribution des équipes françaises de recherche académique, y compris les communautés et les acteurs non habituelsdans le domaine des biothérapies et de la bioproduction.
Nous recherchons la contribution d'experts en analyse de données, intelligence artificielle, chimie analytique, éthique, et/ou sciences sociales, pour promouvoir la multidisciplinarité au sein du domaine.
Afin de rédiger un AMI cohérent avec les besoins de la communauté, deux actions sont mises en place
4 ateliers (en visio) regroupant des experts des thématiques identifiées :
Atelier Sciences des données et Intelligence Artificielle, le 24 Juin 2024 de 14h à 16h (CEST)
Mots clés : modèles et/ ou approches in silico pour le design de nouvelles biothérapies ; amélioration des suivis de procédés à l’aide de la biologie intégrative ; implémentation des data sciences dans le suivi des procédés ; création de modèles digitaux visant l’optimisation du développement des procédés ; ...
Atelier Sciences de l’ingénieur et Microfluidique dans le cadre de la bio-production, le 3 Juillet 2024 de 10h à 12h (CEST)
Mots clés : génie des bioprocédés ; éco-responsabilité des procédés de bioproduction ; nanotechnologie et délivrance de biothérapies ; production modulaire ; bioproduction en continue ; automatisation ; robotisation ; standardisation ; reproductibilité ; montée d’échelle ; intensification des procédés ; microfluidique ; boucles de rétrocontrôle ; …
Atelier Chimie analytique, chimie organique et chimie des matériaux, le 4 Juillet 2024 de 14h à 16h (CEST)
Mots clés : Chimie analytique ; chimie organique ; chimie des matériaux ; ingénierie chimique pour les biothérapies ; formulation ; vectorisation ; procédés de délivrance ; voie d’injection ; pharmacopée ; contrôle qualité ; biocapteurs de précision ; …
Atelier Sciences sociales et Éthique dans le cadre de la bio-production, le 8 Juillet 2024 de 14h à 16h (CEST)
Mots clés : réglementation ; normes ; pharmacovigilance ; conception centrée sur le patient ; vulgarisation ; perception risque associé aux nouvelles thérapies par le grand public ; …
Cette année, nous aurons le plaisir d’accueillir le Pr Yves Lévy (virologue, spécialiste de l’infection par le VIH) qui nous fera l’honneur de partager son savoir-faire scientifique. Nous organisons également une table ronde "career development" avec 3 jeunes diplômés (carrière < 15 ans) qui nous présenteront leur parcours et nous ferons un retour d'expérience.
Pour que nous nous organisions au mieux, nous vous demandons de remplir ce google form pour nous signaler votre présence lors de la journée et si vous voulez participer au buffet.
Dans deux revues coordonnées par le Pr Angelo Paci (Service de Pharmacologie - Gustave Roussy ; Chaire de Pharmacocinétique – Pharmacie clinique, Faculté de Pharmacie UPSaclay, Orsay) publiées dans Critical Reviews in Oncology/Hematology, plusieurs onco-pharmacologues se sont intéressés à l’optimisation des traitements moléculaires ciblés de certains cancers que sont les inhibiteurs de tyrosine kinases (TKI).
Cette optimisation au profit des patients et du système de santé passe par une meilleure connaissance de la relation structure-activité de ces molécules avec le développement de médicaments de nouvelles générations, c’est le rôle de la chimie médicinale, mais aussi par une meilleure utilisation « au lit du malade » de ces médicaments pris par voie orale quotidiennement, c’est le rôle du pharmacologue clinicien.
Depuis la découverte des mutations pilotes à l’origine de la prolifération des cellules tumorales qui entraînent généralement une suractivation des protéines à activité tyrosine kinase des principales voies de signalisation (BCR-ABL, EGFr, ALK ou encore BRAF/MEK), des traitements basés sur leur inhibition ont émergé. Cependant, des mutations de résistance au niveau de la kinase lors d’expositions prolongées émergent diminuant l’affinité pour la cible et limitant l’efficacité du traitement.
Les populations réelles, plus hétérogènes que celles des études cliniques, présentent des comorbidités et des comédications qui favorisent l'apparition d'effets indésirables ayant un impact significatif sur la qualité de vie et l'efficacité du traitement. Développés avec une dose fixe, les TKI exposent les patients au risque d'une mauvaise observance en raison d’effets secondaires. Des facteurs génétiques ou physiologiques, des différences alimentaires et des interactions médicamenteuses entraînent des variabilités interindividuelles affectant l’efficacité et la tolérance.
Dans une première partie (Combarel et al., 2024), les auteurs s’intéressent à l’évolution des traitements pour contrer les effets de ces mutations d’abord avec les molécules de 1ère génération et ensuite avec celles de générations ultérieures afin de contrer les résistances.
Dans la seconde partie (Ferrer et al., 2024), les auteurs examinent les effets de l'observance, de l’alimentation et de la forme pharmaceutique sur la pharmacocinétique des TKI oraux. Les données de concentration-efficacité et de concentration-toxicité sont présentées pour les TKI sélectionnés, et un schéma simple de suivi thérapeutique pharmacologique est décrit pour aider à l’individualisation des doses.
L'OI BioProbeinvite Robert E. Campbell à donner un séminaire exceptionnel à l'ENS Paris Saclay le mardi 9 juillet amphi 1Z14.
Abstract:
The ever-broadening selection of high performance fluorescent protein (FP)-based biosensors is revolutionizing our ability to spy on the otherwise invisible world of intracellular signalling and metabolism.
In this seminar I will describe our most recent efforts to use protein engineering to make a new generation of genetically encoded biosensors, and chemigenetic biosensors augmented with synthetic molecules, with improved properties and an expanded range of potential applications. Key to this effort is our reliance on the use of directed protein evolution to iteratively and reliably improve the properties of biosensors.
These biosensors include ones for inorganic ions such as Ca2+, K+, and Na+, and metabolites such as lactate, pyruvate, and citrate. By creating biosensors with different colors and specificities, we are opening up new opportunities for researchers to use multiplexed imaging to investigate the spatiotemporal interplay of neural activity and neural metabolism in model organisms.
Le prochain rendez-vous Bioanalyse aura lieu le jeudi 13 juin 2024 à 12h30 au bâtiment Henri Moissan (en HM1 - salle 0003). Il sera consacré à "L'hébergement informatique en cloud privé et souverain" présenté par Vincent Lepetit.
Ces réunions sont ouvertes à tous et ont lieu le 3ème jeudi du mois. Elles permettent, après une présentation courte d'un retour d'expérience en analyse de données, de discuter en mangeant des problématiques et des méthodes que chacun peut avoir sur l'analyse de données.
Elle se déroulera le jeudi 14 novembre 2024 dans le grand amphithéâtre de la MGEN (3 square Max Hymans, 75015 Paris) qui peut accueillir jusqu’à 300 personnes. La journée sera également accessible en visioconférence.
Cette journée de présentations scientifiques et d’échanges sera l’occasion de dresser le bilan des principaux résultats obtenus grâce aux données de la cohorte familiale E3N-Générations (dont la cohorte de femmes E3N fait partie), de présenter des nouveaux projets de recherche et de répondre à vos questions.
Si vous souhaitez assister à cette journée, nous vous remercions de vous y inscrire. Plus de détails, le programme provisoire et le formulaire d’inscription sont disponibles sur : e3n-generations.fr/journee-scientifique
Nous avons le plaisir de vous inviter à participer au « petit-déjeuner de l’écosystème » du PSCC, qui aura lieu mardi 11 juin en mode hybride.
Nous avons le plaisir de vous inviter à participer au « petit-déjeuner de l’écosystème » du PSCC, qui aura lieu mardi 11 juin en mode hybride.
A l’occasion de cet événement, nous serons ravis d’accueillir Marina Iché, CEO d'ILife Consulting. Elle nous expliquera comment apporter de la valeur à l'innovation en préparant son entrée en clinique.
Ne manquez pas cette rencontre dans le cadre d’un petit-déjeuner convivial propice aux échanges.
Afin d’accroître et renouveler le vivier de la recherche française en cancérologie pédiatrique, attirer sur le sol français des chercheurs ou chercheuses de toute nationalité souhaitant établir une nouvelle équipe de recherche sur les cancers pédiatriques.
Le programme s’adresse à des candidat.e.s menant actuellement leurs recherches à l’international ou depuis un maximum de 36 mois en France.
Les projets attendus devront présenter un caractère innovant, répondre aux problématiques actuelles du domaine et s’inscrire dans une perspective éventuelle de développement au bénéfice des patients. Ils relèveront de la recherche fondamentale ou translationnelle, à l’exclusion de la recherche purement clinique, et pourront appartenir à toutes les disciplines, y compris l’épidémiologie et les sciences humaines et sociales. Ils devront être conçus en adéquation avec l’environnement technique de la structure d’accueil et lui apporter une réelle plus-value. Les projets seront planifiés sur une durée de 60 mois.
Pour atteindre son objectif, le programme prévoit des conditions d’éligibilité élargies ! (Pas de restrictions d’âge, de nationalité, de statut professionnel, etc.) et des conditions financières particulièrement attractives.
La Chaire pourra être cumulée avec d’autres financements obtenus par les lauréats pour le même projet.
Des chercheurs de l'I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) et leurs collaborateurs ont mené une analyse fonctionnelle de la protéine d’achèvement de la queue (TCP), gp16.1, du bactériophage SPP1. Leur recherche révèle que cette protéine remplit deux fonctions distinctes à deux étapes essentielles du cycle viral. Tout d’abord, elle contribue à assembler l'interface de la queue qui se lie à la capside du phage. Ensuite, elle assure le transport efficace de l'ADN du phage dans le cytoplasme bactérien. Sans gp16.1, les phages formés peuvent éjecter leur ADN in vitro, mais ils libèrent cet ADN dans l'espace extracellulaire lorsqu'ils infectent des bactéries.
Pour transférer l'ADN dans la bactérie, le phage doit d'abord percer la paroi cellulaire et former un canal à travers la membrane bactérienne. L'infection réussit grâce à un timing précis, impliquant la liaison du phage au récepteur bactérien, la création d'un passage temporaire pour l'ADN et son transfert dans le cytoplasme. Les chercheurs suggèrent que gp16.1 se positionne à l'extrémité de la queue, près de la capside, et forme un complexe avec la protéine vernier (TMP) et les protéines du tube (TTP). Cette localisation réduirait le diamètre interne du tube de la queue et retiendrait la TMP, ralentissant la sortie de l'ADN jusqu'à l'établissement d'un canal hydrophile continu.
Cette étude publiée dans Communications Biology, élucide le double rôle de la protéine gp16.1 dans l'assemblage de la queue et l’acheminement correct de l'ADN viral dans les bactéries. Ces deux fonctions sont probablement communes à la grande superfamille des TCP, qui sont des composants essentiels des phages à longue queue.
Après trois ans de travaux, l’établissement de santé est désormais opérationnel. Depuis ce mardi 4 juin, le déménagement a commencé pour les soignants et patients des hôpitaux d’Orsay, Longjumeau et Juvisy-sur-Orge (Essonne), regroupés sur place.
Organisateurs : Tarek Saydé et François-Xavier Legrand
Thème : "Interfaces entre la biologie cellulaire et la biophysique"
Intervenants :
Khair Alhareth (Faculté de Santé, Université Paris Cité, Chemical and Biological Technologies for Health Group- UTCBS, CNRS, INSERM, Faculté de Pharmacie de Paris): Microfluidics and Artificial Intelligence for the development and the production of lipid nanoparticles
Emmanuel Beaurepaire (Lab for optics and biosciences - Polytechnique CNRS INSERM, Palaiseau) : Multimodal multiphoton microscopy of tissues
Serge Battu (Département de chimie analytique, Université de Limoges) : Recent advances for cell sorting by SdFFF. Towards clinical applications?
Le projet FHU CARE4CURE (2025-2030) sera dirigé par Samuel Bitoun en co-coordination avec Camille Bigenwald et Xavier Mariette. Ce projet ambitieux vise à améliorer les diagnostics et les traitements personnalisés en oncologie et dans les maladies auto-immunes, en réunissant des experts de l'AP-HP, l'Inserm, l'Université Paris Saclay, Gustave Roussy, INRAe, CEA, UVSQ, Inria et Centrale Supelec.
Les objectifs novateurs de CARE4CURE incluent le développement d'immuno-organoides pour le criblage de médicaments personnalisés, l'utilisation de l'IA pour évaluer le risque de cancer dans les maladies auto-immunes, l'étude des mécanismes immunologiques du cancer et de la transition de l'auto-immunité au lymphome (notamment dans la maladie de Sjögren), des essais cliniques de médicaments immunosuppresseurs, et la création de programmes éducatifs sur les thérapies immunitaires. CARE4CURE s'engage à promouvoir l'excellence de la recherche médicale, à améliorer la qualité des soins et à favoriser le développement d'innovations. Deadline (étape 2) : vendredi 12 juillet 2024.
Dans une étude publiée dans eLife, les chercheurs de l’Institut des Neurosciences Paris-Saclay - NeuroPSI (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) ont développé un test comportemental à haut débit pour tester les comportements de nage spontanée, les réponses à des molécules odorantes et les préférences olfactives de poissons cavernicoles aveugles mexicains (Astyanax mexicanus). Ils les ont comparés à ceux de leurs congénères voyants de la même espèce vivants dans les rivières.
Les auteurs montrent que les formes de surface et de grotte de ces poissons présentent des préférences olfactives et des sensibilités aux odeurs différentes, et que les poissons au niveau individuel présentent une variabilité substantielle dans leur activité spontanée qui est pertinente pour le comportement olfactif.
Cet article intéressera les neurobiologistes travaillant sur l'évolution du comportement, l'olfaction et l'individualité du comportement.
Une petite molécule identifiée au sein du laboratoire Biomolécules : conception, isolement, synthèse – BioCIS (CNRS/UPSaclay, Orsay) et appelée QAPHA pourrait constituer un outil thérapeutique multi-cibles pour lutter contre le cancer du poumon par immunothérapie.
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